Association Dupuytren
Mémoire Vivante
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87260 Pierre-Buffière
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Journée européennes du patrimoine 2024
21 et 22 septembre 2024 - 87260 Pierre-Buffière
Si aujourd'hui son activité principale est la remise en valeur des vestiges de la villa d'Antone avec en perspective une reprise officielle et approfondie des fouilles, l'association s'est par le passé consacrée à d'autres manifestations culturelles dont l'exposition organisée pour les 30 ans des viaducs de la Briance et du Blanzou.
Trente ans après l'érection des ponts, qui ont été inaugurés le 14 décembre 1979, l'association Dupuytren-Mémoire vivante a voulu retracer cette aventure de plus de deux ans, en images avec l'appui de documents d'architectes.
Pierre-Buffière était l'un des "points noirs" les plus tristement célèbres de France, avec des bouchons incessants, une vitesse limitée à 30 kilomètres heure et des files de camions en centre-bourg. En prévision de l'ouverture de l'autoroute A 20 (dont la première partie sera achevée en 1992), il est décidé, en 1976, de créer une déviation de Pierre-Buffière en deux fois deux voies. Pour cela, il faut franchir deux vallées : celle de la Briance et celle de son affluent le Blanzou. Et donc construire deux ouvrages d'art qui les enjambent. Après avoir envisagé plusieurs tracés et choisi le type d'ouvrage, les travaux peuvent commencer, en août 1977. Ils dureront 29 mois et nécessiteront 425.000 heures de travail pour une centaine d'ouvriers.
Fondations profondes pour les piles des viaducs du Blanzou, via des puits de 6 m de diamètre sur 6,10 m de profondeur et des pieux forés et tubés de 1,20 m de diamètre.
Particularités : les culées (massif de maçonnerie formant appui à l'extrémité d'un tablier ou d'une voûte d'un pont, sur les rives et visant à équilibrer la poussée des voûtes et celle des terres) pour les viaducs sur le blanzou reposent sur des puits « marocain » (puits excavés à la pelle mécanique et non à la foreuse comme pour les pieux, succession de phases de creusement et de phase de soutènement par béton coulé en place ou projeté) de 3,5 m de diamètre et de 6 à 9 m de profondeur.
Des sondages géotechniques préalables ont été menés pour déterminer la nature du sous sol et définir les types de fondations susceptibles de supporter les ouvrages.
Ainsi, la vallée de la Briance se caractérise par une géologie plus homogène que celle de la vallée du blanzou dont les flancs plus encaissés présentent quelques failles de roches broyées.
Cette constatation a conduit à définir de manière différente les fondations des piles des ouvrages pour les deux vallées :
Fondation traditionnelles ou superficielles au niveau de la Briance constituées de semelles d'épaisseur comprise entre 1,80m et 250m lesquelles ont été réalisées principalement à l'air libre (à l'exception de celles des piles n° 3 nécessitant la confection d'un batardeau de palplanches pour « assec » en raison de la proximité de la rivière).
Ainsi, la vallée de la Briance se caractérise par une géologie plus homogène que celle de la vallée du blanzou dont les flancs plus encaissés présentent quelques failles de roches broyées. Cette constatation a conduit à définir de manière différente les fondations des piles des ouvrages pour les deux vallées :
Fondation traditionnelles ou superficielles au niveau de la Briance constituées de semelles d'épaisseur comprise entre 1,80 m et 250 m lesquelles ont été réalisées principalement à l'air libre (à l'exception de celles des piles n° 3 nécessitant la confection d'un batardeau de palplanches pour « assec » en raison de la proximité de la rivière).
Les piles sont en béton armé creuses et de section constante rectangulaire de 4.5 m x 3.00 m.
L’épaisseur des voiles latéraux est de 30 cm pour les piles dont la hauteur est inférieure à 35m et de 40 cm pour des hauteurs supérieures.
Ces ouvrages ont été construit à l’aide de coffrage semi-grimpants d’une hauteur de 3.80m. Les manutentions ont été assurées par trois grues à tour et les bétons ont été transportés par des camions malaxeurs depuis la centrale.
Les piles sont visitables. On peut y accéder depuis le chevêtre (sommet des piles), percé d’un trou d’hommes, et depuis la base, par une porte installée dans le parement de l’ouvrage, l’intérieur de chaque fût étant équipé d’une échelle à crinoline avec palier tous les 12 m.
Hauteur des piles des viaducs de Pierre-Buffière :
13 à 56 m au niveau de la Briance
5 à 40 m pour le Blanzou.